Les formalités administratives qui attendent le serrurier

Le serrurier s’occupe de nombreuses formalités administratives. En effet, dans la vie d’une entreprise, les tâches administratives prennent beaucoup de temps. Bien s’en occuper revient à assurer la régularité de sa société envers l’administration. En même temps, cela assure une bonne organisation et accroit les chances de réussite.

Les tâches administratives du serrurier-métallier

Le serrurier se trouve au centre de son entreprise de serrurerie et de métallerie. Après la création, il prendra en charge l’organisation de différentes tâches comptables et fiscales de sa société. Une gestion bien maintenue permet d’avoir une certaine transparence sur les comptes. Les partenaires sociaux attendent également à ce que le serrurier s’acquitte de ses participations. De ce fait, un serrurier confirmé doit disposer de quelques bases.

Obtenir une qualification professionnelle

Seul un serrurier-métallier qualifié sera apte à assurer les attributions administratives, commerciales et techniques relatives à son métier. Le titulaire du CAP répond déjà à cette spécification. Le certificat d’aptitude professionnelle sera le minimum pour intégrer la profession. Tant mieux si l’artisan ou l’entrepreneur détient un BEP. Les autres diplômes sont valables s’ils font partie du répertoire national des certifications professionnelles ou RNCP. Sinon, pour être reconnu comme un serrurier qualifié, il faudra justifier d’au moins trois années de pratique dans l’Union européenne.

Faire la création d’entreprises

Pour pouvoir exercer le métier de serrurier-métallier, il faut devenir entrepreneur ou artisan. Si l’on souhaite s’immatriculer en tant qu’artisan, la participation à un stage de préparation à l’installation sera indispensable. Le SPI est une condition incontournable pour accéder au statut d’artisan. Son accomplissement se fait sous quelques conditions, dont le paiement d’un coût relatif au stage. L’autre démarche consiste à créer une société de serrurerie-métallerie. À ce titre, plusieurs possibilités de statuts juridiques sont au choix. Les centres fiscaux et le greffe du tribunal de commerce délivrent les imprimés à remplir et guident dans toutes les démarches.

S’acquitter de l’assurance professionnelle

Un serrurier-métallier doit justifier du paiement de l’assurance de responsabilité civile professionnelle avant d’entamer un chantier. Pour les grands travaux, une assurance de responsabilité professionnelle sera requise. Ce contrat couvre normalement dix ans d’exercice. Quelle que soit la nature des travaux, les références des polices d’assurance sont utiles sur les documents émis par le serrurier. Les numéros seront notamment exigés sur les devis et les factures.

Se conformer aux restrictions relatives à la protection sociale

Le Régime Social des Indépendants détermine les droits et devoirs du serrurier envers la protection sociale. Son affiliation à un organisme est obligatoire. Il s’acquittera de ses cotisations sociales. En contrepartie, des contributions périodiques, l’indépendant et sa famille jouiront d’une couverture maladie. En cas d’arrêt de travail pour des raisons sanitaires ou suite à un accident, une indemnité journalière lui sera versée. Le versement régulier du RSI assure par ailleurs une retraite.

Éviter le travail illégal

Un serrurier entre dans l’illégalité s’il ne déclare pas son activité ou se verse dans la fausse déclaration de revenus. Il est à noter que le recours aux travailleurs sans-papiers est également poursuivi par la loi.

 

 

 

 

 

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