En qualité d’entrepreneur, le métallier contractant prendra en charge les mesures nécessaires concernant l’hygiène et la sécurité. Il prendra les dispositifs pour prévenir les accidents sur les lieux de travail. En même temps, les questions sur la salubrité et la santé des intervenants seront abordées et traitées. Normalement, des documents intitulés HSE ou équivalents précisent les restrictions. Le métallier se doit de les respecter.
La question de la sécurité du chantier
L’autorité compétente sur un chantier sera le responsable de la sécurité sur les lieux de travail. Le maitre d’ouvrage s’occupe donc de l’éclairage et des signalisations internes et externes. Il organisera également les taches relatives au gardiennage de jour comme de nuit. Normalement, un chantier est un endroit clôturé soumis à son propre règlement intérieur. Les accès seront normalement réglementés. Le serrurier est à tenu respecter les consignes. Il observera les horaires et les dispositifs de sécurité. Le port de casque, de gant de tenues de travail approprié et de bottes sera commun à tous les chantiers. Le métallier ajoutera à sa protection individuelle une paire de lunettes et éventuellement des protections contre les bruits. Certaines parties du chantier restent uniquement accessibles au personnel autorisé. Si un chantier se trouve sur l’abord immédiat d’un chemin public, les dispositions telles que les filets de protection seront obligatoires. Par ailleurs, les garde-corps deviennent indispensables sur les travaux en hauteur ou les passages dangereux. Dans des circonstances particulières, le port de harnais de sécurité deviendra nécessaire. Sur un grand chantier, le responsable HSE ou le coordinateur de la sécurité gère la question de la sureté. Il fera preuve d’intransigeance concernant la manipulation de matières corrosives ou explosives. Chaque ouvrier présent sur place sera responsable de sa propre sécurité ainsi que celle des autres intervenants. Tout le monde en tiendra compte dans chaque geste. Les installations électriques feront l’objet d’attention particulière. Les branchements doivent absolument suivre les normes en vigueur. L’absence de prise terre par exemple sera inexcusable.
La question de l’hygiène
Le personnel de chantier a droit à des installations sanitaires. Le maitre d’ouvrage assure l’état de marche du réseau de voirie. L’eau potable et les installations d’assainissement doivent marcher. Les intervenants du chantier seront tenus à faire bon usage. L’entrepreneur peut affecter un terrain comme lieu de déblayage provisoire. Il prendra également les dispositions nécessaires pour stocker les gravois, puis gérer les ordures. Le port de masque à poussière sera parfois utile. Le coordonnateur de la sécurité reste le responsable de l’hygiène sauf autre indication. Pour les chantiers avec un grand nombre d’intervenants, les mesures concernant les questions sanitaires seront prises à l’avance. Les travailleurs ont l’obligation d’être propres et de respecter la propreté du chantier. En cas d’épidémie, des affichages indiqueront les modes de prévention. Sinon, on peut noter la présence obligatoire sur place de trousses de premiers secours. Un nombre minimum de personnels formés au secourisme sera exigé. Depuis, 2014, il faudra au moins deux secouristes sur un chantier de taille moyenne. Les techniciens utilisant des machines tranchants doivent disposer des moyens pour stopper les saignements.