Création d’entreprises dans la serrurerie-métallerie

Le serrurier qualifié sera libre d’exercer sa profession sauf s’il fait l’objet d’une interdiction pénale. Si l’on se constitue en tant qu’indépendant, on doit s’immatriculer au Registre des Métiers. Ce dernier requiert la participation à un stage de préparation à l’installation ou SPI. Autrement, les procédures d’enregistrement du Guichet pour les entreprises restent les mêmes que pour une société normale.

Création d’entreprises destinée à une activité artisanale

Une personne peut pratiquer la serrurerie-métallerie en tant qu’activité principale ou à titre complémentaire. Lors de l’exercice en tant qu’activité principale, l’artisan doit effectuer un stage de préparation à l’installation avant de pouvoir s’immatriculer. Dans le cas d’une activité complémentaire, l’enregistrement au registre des métiers demandera toujours l’accomplissement de stage de préparation. On peut prendre le statut d’artisan sous certaines conditions. Le recours massif aux procédées industrielles par exemple relève d’un autre domaine d’activité. Par ailleurs, l’artisan doit justifier de savoir-faire technique appuyé par des diplômes de niveau CAP ou équivalent. Autrement, trois années de pratique professionnelle lui seront exigées.

L’enregistrement au Registre des Métiers

Le serrurier doit être artisan, entrepreneur ou salarié au moment de commencer son activité professionnelle. Les deux premiers cas nécessitent le choix d’un statut juridique. Le Registre des Métiers compte quelque 217 professions. Ce sont majoritairement les emplois du bâtiment. Avoir un numéro d’enregistrement au Registre des Métiers confirme son appartenance à une profession. Auparavant, il ou elle a l’obligation d’effectuer un stage de préparation à l’installation. Cette étape lui apprendra les conditions réelles du futur métier. On y a abordera notamment les questions des financements et des outils de gestion. En effet, un métallier travaillant à propre compte son assure la comptabilité et gère les stocks. Il aura parfois à animer une petite équipe. Sinon, le stagiaire y trouve également les moyens de pérenniser son activité dans le futur. Le SPI reste un bon moyen de constater si l’on détient le savoir-faire nécessaire pour enfin passer en mode professionnel. Grâce à ce programme, on apprend les possibilités de formation continue utiles pour améliorer sa situation perpétuellement. La participation à ce stage nécessitera un coût. Ce dernier est à la charge du stagiaire ou sera supporté par un organe destiné à cet effet.

Création de sociétés auprès des centres fiscaux

Lorsque le serrurier-métallier souhaite directement constituer une société, il s’adressera au centre fiscal le plus proche de son lieu d’activité. Le greffe du tribunal de commerce reçoit également les futurs entrepreneurs. Les deux instances délivrent les imprimés à remplir et fournissent des conseils. Elles transmettront les dossiers au registre des métiers. Un enregistrement en ligne pourra se faire rapidement si l’on dispose déjà des documents requis. Pour les sociétés employant plus de 10 personnes, la Chambre de commerce et de l’industrie sera plus indiquée. Cette autorité reste également la plus compétente lorsqu’on envisage de pratiquer parallèlement plusieurs activités en plus de la serrurerie. Dans certains départements, la chambre de métiers et de l’artisanat reste l’autorité compétente, quels que soient la nature des activités et le nombre de salariés.

 

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